samedi 26 novembre 2016

AAC10 - Financement participatif à la préservation des arbres à Aix-en-Provence

Chers amis, toute l'action menée depuis le 8 août 2016 et relatée par FR3 Marseille n'a pu se faire que grâce à la détermination d'individus, mais surtout grâce à l'action concertée des associations regroupées en un Collectif pour contrôler la décision unilatérale du Maire d'Aix-en-Provence d'éradiquer les platanes d'Aix.
Grâce à ce blog vous avez pu suivre le déroulement des évènements.
L'action en justice pour la désignation d'un expert indépendant.
Les mémoires de l'avocat du Collectif auprès du Tribunal administratif et de la Cour administrative d'appel de Marseille. 
En outre, le chantier devant durer au mois deux ans, Mme le maire va tout faire pour entraver l'action des citoyens d'Aix et multiplier les actions en justice pour étouffer toute action citoyenne.
En récapitulant, les objectifs du Collectif d'associations pour la préservation des arbres d'Aix-en-Provence sont :
1) Assurer la mission de l'expert judiciaire ;
2) Faire adopter une charte de l'arbre ;
3) Mettre en place une structure de dialogue (Aix-Ville).
Une estimation de cette opération est de 5 000,00 € avant la fin de l'année.
Alors que la prévision budgétaire d'ici à décembre 2018 est de 32 900,00 €.
D'où l'importance que vous nous aidiez par vos dons à adresser à Aix-en-Arbres en cliquant sur

"Financement participatif à la préservation des arbres d'Aix-en-Provence"

Puis :

  "FAIRE UN DON"

AAC9 / …les Médias soutiennent Aix-en-arbres (suite)

Les journaux locaux ne sont pas en reste pour relayer les décisions arbitraires de Mme le maire, alors qu'elle est atteinte de "platanite aigüe" et que sa phobie des platanes, l'entraîne à saccager le patrimoine aixois.
C'est ainsi que le Journal La Marseillaise, en date du 10 novembre 2016 a relaté également la conférence de presse donnée par le Collectif des Associations Aix-en-Arbres.
Houda Benallal n'y va pas par quatre chemins, en commençant son article, comme suit :
"Pas un, pas deux ou huit, mais bien 100 arbres qui ont été décimés l'été dernier à Aix, grossissant le palmarès des 400 cadavres dans une des villes les plus meurtrières en matière végétale, désormais".
Quelle malédiction s'est donc abattu sur les platanes d'Aix ?
Dérive sécuritaire dans l'ère du temps ? Vengeance contre les Aixois et leurs platanes ? 
Parce qu'un arbre est tombé il y a 6 ans, faut-il en rendre responsable la gent végétale dans son ensemble et éradiquer tous les platanes dans le pays d'Aix ?
Et doit-on laisser un élu, quel qu'il soit,  faire n'importe quoi, parce qu'elle en a décidé ainsi, sourde à
tout bon sens et toute réalité en ignorant que "l'arbre est un climatiseur naturel, un régulateur de CO2, un lieu de vie pour nombre d'espèces dont les oiseaux et un facteur de lutte contre le réchauffement climatique" comme le souligne Didier Bonfort ?
Sans compter qu'évitant tout contrôle démocratique, Mme le maire décide seule, "sans qu'aucune décision administrative (soit prise), évitant jusqu'au contrôle par la sous-préfecture" comme le rappelle le juriste Daniel Petit.
Pour davantage de détails, lire l'article de La Marseillaise .



AAC8 / Quand les Médias soutiennent Aix-en-Arbres !

Début novembre, une conférence de presse a eu lieu dans un établissement du Cours Mirabeau, pour informer les Aixois et toutes les personnes qui ont choisi Aix-en-Provence pour la qualité de sa vie, son charme, ses fontaines et ses arbres (!) du sort que Mme le maire réserve aux platanes, depuis qu'elle a, seule, décidé qu'il fallait les éradiquer, sous prétexte qu'ils seraient malades et dangereux pour la population !
Ce qui est notoire et surtout novateur dans ce combat de citoyens contre l'arbitraire (défendu bec et ongles par le Premier magistrat de la ville), et ce qu'il faut en retenir, comme le dit dans l'article de La Provence du 10 novembre 2016, Daniel Petit, en charge de la défense des administrés face à la machine infernale de Mme le maire, il s'agit tout simplement du "combat pour la défense du respect de la place du citoyen dans la prise de décisions concernant sa vie, dans le cas crucial de développement durable et d'environnement, et cela ne fait que commencer."
Plutôt que d'abattre des arbres à tout va, il convient d'établir un plan de sauvetage "et surtout une vraie démarche citoyenne et constructive, avec l'établissement d'une charte de l'arbre pour Aix, avec un budget cohérent, un dialogue avec la population et un entretien dans les règles de l'art".
Des arbres, il y en a toujours eu à Aix. Mais l'urbanisation de ces dernières décennies a modifié considérablement l'état du patrimoine arboré. Le plus frappant concerne la voûte végétale qui a fait la renommée du cours Mirabeau. L'âge, la maladie et la pollution sont en cause, mais aussi les travaux, qui selon Didier Bonfort "ont fragilisé (les arbres). Le bitume est partout. Il n'y pas eu assez de réflexion pour qu'ils continuent à puiser de l'eau; la nappe phréatique de la ville s'est abaissée depuis la construction du parking de la Rotonde".
Si la mairie dénonce le danger d'arbres prêts à tomber sur les passants, la chute de plusieurs arbres ne permet pas de justifier la coupe de 150 arbres ces derniers mois !
En revanche, Éric Farcis, président de l'Apadem, refuse de se voir traiter d'"hurluberlu" par Mme le maire en conseil municipal, mais bien plutôt demande-t-il au nom des associations qu'il y ait "un dialogue, un débat démocratique".
Pour plus d'information, lire l'article ci-dessous.



jeudi 24 novembre 2016

Aux Arbres Citoyens 7 / Le Collectif en Marche

Chers lecteurs, je ne vous est pas oublié.
Simplement j'ai profité des délais entre la nomination d'un expert par le tribunal administratif de Marseille, sa venue sur les lieux et les réactions des parties face à sa désignation, laquelle a constamment été remise en cause par le Maire d'Aix-en-Provence.
Je rappelle que la mission de l'expert est d'examiner l'état phytosanitaire des platanes des Trois Places, que la mairie veut abattre. En outre le juge administratif a confié à l'expert la mission de suivre lesdits platanes pendant toute la durée du chantier, pour qu'ils ne leur arrive aucun dommage du fait des travaux de requalification de ces trois places.
Depuis, une réunion d'expertise au contradictoire des parties a eu lieu.
Ce qui n'a guère plu à la mairie, qui s'est sentie obligée de faire un recours auprès de la Cour administrative d'appel, pour contester la désignation d'un expert indépendant ! 
C'est dire le peu de cas que fait Madame le maire du désir de ses administrés de voir s'instaurer une véritable démocratie à Aix-en-Provence. D'où la saisine du Tribunal administratif de Marseille par le Collectif Aix-en Arbres…
Devant l'absence totale de dialogue et le refus de Madame le maire d'envisager la moindre concertation, le Collectif Aix-en-Arbres a publié un journal pour informer les Aixois et tous les amoureux d'Aix de ce qui se passe réellement dans la Cité du Roi René.
Vous y trouverez l'édito avec un nouveau jeu interactif : LE PLATANEMON GO ! C'est simple il vous suffira de télécharger l'application sur vos Smartphones et de partir à la recherche des platanes de la ville, avec pour mission de les protéger et de les sauver.
En vrac, les autres rubriques :

- Les Arbres… Notre Patrimoine ;
- Pour une Charte de l'arbre à Aix ;
- Un parking au Parc Rambot : est-ce une bonne idée ?
- La Justice en faveur de la protection des arbres des trois places ;
- Le Cours Mirabeau : depuis sa "requalification" terminée en 2002, les arbres du Cours n'en finissent pas de se dégrader et de mourir ;
- Parole d'expert : programmer un renouvellement des arbres anciens, certes, mais progressivement et de manière raisonnée ;
- Soutien de l'action "Sauvons les arbres d'Aix-en-Provence" par un financement participatif ;

Retrouvez l'intégralité des articles dans le premier numéro d'Aix-en-Arbres Le Mag N°1