samedi 26 novembre 2016

AAC8 / Quand les Médias soutiennent Aix-en-Arbres !

Début novembre, une conférence de presse a eu lieu dans un établissement du Cours Mirabeau, pour informer les Aixois et toutes les personnes qui ont choisi Aix-en-Provence pour la qualité de sa vie, son charme, ses fontaines et ses arbres (!) du sort que Mme le maire réserve aux platanes, depuis qu'elle a, seule, décidé qu'il fallait les éradiquer, sous prétexte qu'ils seraient malades et dangereux pour la population !
Ce qui est notoire et surtout novateur dans ce combat de citoyens contre l'arbitraire (défendu bec et ongles par le Premier magistrat de la ville), et ce qu'il faut en retenir, comme le dit dans l'article de La Provence du 10 novembre 2016, Daniel Petit, en charge de la défense des administrés face à la machine infernale de Mme le maire, il s'agit tout simplement du "combat pour la défense du respect de la place du citoyen dans la prise de décisions concernant sa vie, dans le cas crucial de développement durable et d'environnement, et cela ne fait que commencer."
Plutôt que d'abattre des arbres à tout va, il convient d'établir un plan de sauvetage "et surtout une vraie démarche citoyenne et constructive, avec l'établissement d'une charte de l'arbre pour Aix, avec un budget cohérent, un dialogue avec la population et un entretien dans les règles de l'art".
Des arbres, il y en a toujours eu à Aix. Mais l'urbanisation de ces dernières décennies a modifié considérablement l'état du patrimoine arboré. Le plus frappant concerne la voûte végétale qui a fait la renommée du cours Mirabeau. L'âge, la maladie et la pollution sont en cause, mais aussi les travaux, qui selon Didier Bonfort "ont fragilisé (les arbres). Le bitume est partout. Il n'y pas eu assez de réflexion pour qu'ils continuent à puiser de l'eau; la nappe phréatique de la ville s'est abaissée depuis la construction du parking de la Rotonde".
Si la mairie dénonce le danger d'arbres prêts à tomber sur les passants, la chute de plusieurs arbres ne permet pas de justifier la coupe de 150 arbres ces derniers mois !
En revanche, Éric Farcis, président de l'Apadem, refuse de se voir traiter d'"hurluberlu" par Mme le maire en conseil municipal, mais bien plutôt demande-t-il au nom des associations qu'il y ait "un dialogue, un débat démocratique".
Pour plus d'information, lire l'article ci-dessous.



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